Le temple de Medinet-Habou

le temple de millions d'années de Ramsès III

Les résidences royales sont le cadre de la vie publique et privée du pharaon. Il y arrête les grandes décisions politiques et militaires du royaume et reçoit les dignitaires étrangers ....

tout en s'accordant quelques plages de détente au milieu de jolies femmes , les femmes sont égyptiennes, choisies pour leur beauté par le roi en personne ou étrangères, offertes par des princes afin de sceller une alliance, requérir  une faveur ou en simple hommage à la puissance de Pharaon

Ramsés III, dernier grand bâtisseur qu'ait connu l'Égypte antique, décide de rouvrir les grands chantiers abandonnés depuis Ramsés II et fait bâtir le vaste temple royal de Médinet-Habou, au Sud de la nécropole thébaine et à 1,5Km au sud-ouest du fabuleux Ramesseum édifié par son ancêtre.

Aujourd'hui Médinet-Habou constitue l'ensemble le plus considérable des vestiges de l'Égypte ancienne après Karnak.

Pour construire son temple funéraire, Ramsès III choisit un site qui abrite déjà un petit ensemble commencé par Aménophis 1er, Hatshepsout et Toutmosis III. Son temple s'inscrit dans une vaste enceinte de 320 m de longueur sur 220 m de largeur. A 80 m de l'entrée principale se trouve le quai débarcadère relié au Nil par canal, comme c'est le cas dans tous les temples funéraires.

Les hiéroglyphes sont gravés très profondément pour éviter un martelage.

Le temple de Médinet-Habou, bâti par Ramsés III pour célébrer sa gloire, n'est pas seulement l'un des monuments funéraires les plus grandioses de l'Égypte. Il est aussi l'illustrations artistique de son époque : un double héritage qui mêle l'architecture colossale initiée par Ramsés II et le réalisme spectaculaire des formes et  des lignes

Pour commenter ces victoires, ce pharaon fait construire à Médinet-Habou le temple le plus prestigieux d'Égypte.

Le temple de Ramsés III, situé à l'intérieur du complexe funéraire de Médinet-Habou, près de thèbes, est un exemple typique. Ce fut l'architecture de la fin du Nouvel Empire décadent. En effet, si la période la plus faste de cette époque se situe sous le règne d'Aménophis III, roi de la XVIIIe dynastie, ses successeurs, et surtout Ramsés II, ont tendance à négliger la pureté des lignes et la sobriété des décors au profit d'une architecture colossale, souvent surchargée et lourde.

Dans le fond, la montagne thébaine

Le temple de Ramsés III est l'exemple le plus abouti de l'art monumental sous les ramessides.